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Vie pratique : négocier le prix d’un canapé

Alexis Debril
Phillip Goldsberry
© Phillip Goldsberry

Les jeux de Paris 2024 approchant, vous vous verriez bien dans un canapé flambant neuf, histoire d’être confortablement installé devant votre téléviseur dernier cri pour vivre cet événement comme il le mérite et pourquoi pas, avec petit peu de flemme… olympique. Sauf pour négocier !

 

Devant le prix de certains canapés, il y a de quoi tomber assis ! Inabordables ? Il suffit d’oser négocier. Commencez par choisir judicieusement le meuble de vos rêves et où l’acheter. Premier tour de piste sur internet. Déjà une première constatation, l’offre est vaste et les promotions régulières. Mais comme pour un matelas, il vaut mieux voir sur place et essayer.

 

Si vous souhaitez mettre à profit vos talents de négociateur, évitez les enseignes assurées de vendre leurs produits à prix fixes. Orientez-vous plutôt vers des marques bénéficiant d’importants réseaux de distribution (franchisés) et proposant des offres commerciales récurrentes.

 

Une fois sur place, ne jouez pas à la diva des divans, restez courtois, sympa et ouvert. Ne vous focalisez pas sur un canapé mais sur deux ou trois qui vous plaisent. Ces différentes alternatives laissent ainsi au vendeur la possibilité de vous offrir la meilleure remise.

 

Lors de la négociation proprement dite, certains arguments bien choisis peuvent faire la différence : un budget limité, un modèle de l’année précédente, une couleur disponible mais qui n’était pas votre choix initial, des délais de fabrication très longs (12 semaines parfois)… Pensez également aux « plus » que vous pourriez obtenir à des conditions avantageuses :  un pouf ou une table basse, la livraison gratuite (y compris dans les étages), la location de la camionnette de livraison. Si vous évoquez un prix moins cher chez la concurrence, soyez sûr de votre fait, en quelques clics, le vendeur peut vérifier sous vos yeux.

 

Il n’y pas de règles définies concernant les pourcentages de remise possibles. Tout dépend de la période, des stocks du magasin et bien sûr, des marges des vendeurs. D’après différents sites de consommateurs : 5%, serait très simple à obtenir ; 10%, reste jouable ; près de 20%, avec un peu d’audace.  Sur un modèle soldé, il ne faut pas hésiter à demander 5%, voire plus.

 

Le jeu de la négociation, à défaut d’être olympique, en vaut toujours la chandelle, ou en l’occurrence, la flamme !

 

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