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Un traité international qui voit la vie marine en bleu… enfin ?

Alexis Debril
Un Traité International Qui Voit La Vie Marine En Bleu… Enfin ?
© Pixabay

Après plus de quinze ans de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les négociateurs de plus de 100 pays membres des Nations Unies ont conclu ce samedi un accord visant à protéger la bio diversité en haute mer. Un grand pas pour la planète pour qu’elle garde le pied marin ?

C’est un « moment historique », souligne France Télévisions, qui s’est déroulé au siège des Nations Unies, samedi 4 mars au soir, à New York. L’émotion est intense, la présidente de la commission Rena Lee fond en larmes. En effet, Il aura fallu quinze ans de discussions et quatre de négociations pour parvenir à cet accord autour d’un texte pour protéger la haute mer.  L’enjeu est de taille. La mer recouvre plus de la moitié de la surface de la planète et cache des ressources gigantesques suscitant bien des convoitises.

La pêche, le pétrole et le gaz menacent ce sanctuaire, ce texte paraphé devrait en partie le protéger. "Ça veut dire, soit des zones intégralement protégées, où aucune activité humaine n’est permise. Pas de pêche, pas de transports maritimes, pas d’extractions minières. Et des réserves hautement protégées, avec des activités humaines qui peuvent prendre place, mais qui vont être encadrées et réglementées", explique Hélène Bourges, responsable des campagnes Océans chez Greenpeace France. Au-delà de la distance de 370 kilomètres des côtes, la zone économique exclusive des États, les règles de l’ONU, s’appliqueront. 

Ce premier traité international vise donc à contre carrer des menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité et concerne 30 % des océans. Les avancées, rappelle le Ministère de la Mer, « portent notamment sur la création d’aires marines protégées, la réalisation d’études d’impact environnemental en haute mer ainsi que sur le partage juste et équitable des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques marines ».

Parfois de grandes et belles négociations aboutissent, un zeste d’optimisme bien utile en ces temps incertains.  Ne reste qu’à faire adopter définitivement ce traité par chaque pays concerné. Et de surfer donc sur cette vague prometteuse en gardant les pieds sur Terre, avec une lettre capitale !

 

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