Révélée par BFM Business, une enquête interne du réseau coopératif d’agences immobilières L’Adresse montre que « les difficultés d’accès au crédit commencent à peser sur les prix des biens, d’où un sérieux ralentissement du marché et des marges de négociation de plus en plus conséquentes.
C’est un fait. Sur le terrain, souligne BFM, les agents immobiliers de L’Adresse sont de plus en plus nombreux à constater les effets de la hausse des taux d’intérêts et du blocage du taux d’usure. 46% d’entre eux témoignent ainsi de « compromis de vente cassés en raison d’un refus de prêt. Un phénomène allant en s’amplifiant en ce début d’année avec 30% des ventes qui n’aboutissent pas faute de crédit accordé.
Face à de tels blocages, l’érosion des prix du marché est évidemment significative et avec elle des marges de négociation en nette augmentation. Selon les territoires et les biens, elles vont de 5 à 10%. Et si travaux il y a, elles peuvent même atteindre 15%. Quant au niveau de performance énergétique, il s’avère logiquement un redoutable levier de négociation.
Dans un tel contexte, l’acheteur qui présente un dossier solide et de sérieuses garanties financières est à nouveau en position de force pour se permettre de négocier… dans les limites du raisonnable.