En cette période inflationniste, il n’y a pas de petites économies, surtout quand l’on ose négocier, y compris dans la vie de tous les jours. Et notre smartphone nous la facilite, voire y occupe une place parfois trop intrusive. Mais cette place à son prix, sachons en alléger les mensualités.
En mai dernier, dans ces mêmes colonnes, nous invitions nos lecteurs à être attentif aux offres du marché et à comparer les propositions des différents opérateurs (aujourd’hui également par la consultation de comparateurs en ligne). En effet, celles-ci se renouvellent souvent à la vitesse d’un SMS. Un premier constat : la fidélité ne paie pas ou en tout cas n’est pas récompensée. De même, en boutique, les prix restent fixes et il n’y a que le prix des accessoires qui soit relativement négociables.
Aubin Laratte dans un article publié dans Le Parisien (13/01/2023) va encore plus loin en démontrant comment la résiliation de son forfait peut pousser l’opérateur à proposer à son client une nouvelle année à prix réduit. Il insiste également sur le fait que lorsque l’on souscrit à une offre mobile, il peut y avoir deux prix. Le premier « plus faible » pratiqué sur une période de 12 ou 24 mois, le second « plus élevé », mais que le client va subir ensuite. Deux solutions pour ne pas subir : changer d’opérateur et ainsi bénéficier d’une « nouvelle offre de bienvenue » ou négocier avec son opérateur… La résiliation est une arme quasi imparable.
Intéressant de noter que cette tactique est elle-même reconnue à l’interne même des opérateurs. « Le simple fait d’évoquer l’envie de résilier son offre plutôt que de demander une remise peut permettre plus facilement d’obtenir quelque chose », explique le collaborateur d’un opérateur (Le Parisien). Quant à la concurrence des quatre grands acteurs du marché, « elle crée forcément des opportunités » allant dans le sens du consommateur. Il suffit de rester attentif pour rebondir à bon escient.
Tout cela peut paraitre « téléphoné », mais certaines évidences peuvent limiter la dérive inflationniste, à défaut de l’inscrire aux abonnés absents !