Comme le rappelle l’Express, « la synchronisation revient à se placer sur la même longueur d’ondes que son interlocuteur ». Essentiel quand l’on se trouve en situation de négociation et que l’on cherche à éviter un dialogue de sourds qui ne mènerait nulle part.
Adopter le rythme verbal de son interlocuteur et le même débit de paroles, parler sur le même ton et prendre son rythme respiratoire, utiliser son vocabulaire et sa gestuelle… autant de comportements qui créeront un sentiment de symbiose et permettront de développer un climat de confiance dans la négociation.
De multiples travaux ont démontrés que les personnes les plus à l’aise dans un échange par leur posture faisaient écho, même inconsciemment, à celle de leur interlocuteur. C’est pourquoi, nous pouvons définir la synchronisation comme un outil facilitant le contact, l’écoute et l’empathie. Dès le début de la négociation souligne Forbes, la synchronisation va contribuer à installer « un espace de compréhension et de respect mutuel » et aidera à « prévenir les conflits ».
Comme toujours ne pas en faire trop ! Éviter l’effet miroir et de totalement calquer sa posture sur l’autre. Jouer au perroquet peut s’avérer particulièrement agaçant, voire s’apparenter à une forme de manipulation.
Alors oui à la synchronisation quand elle est fondée sur la bienveillance et qu’elle vise à délimiter un premier terrain… « d’entente ».