Qui n’a pas tenter de négocier le prix d’une voiture neuve à l’achat ? C’était même devenu un sport national que d’obtenir la meilleure remise en jouant sur les périodes de fin d’année, le choix de options, les couleurs du véhicule, etc. Le Blog de Scotwork avait d’ailleurs à plusieurs reprises (non de véhicules !) livré ses conseils et astuces pour vous faciliter cette négociation. Cette ère semble révolue, prédit Actu Automobile qui annonce une disparition progressive des remises commerciales sur le neuf.
Certes, il y a encore quelques années, les remises sur le neuf étaient encore conséquentes : de plus ou moins 10% pour un particulier à 25% pour les entreprises. Il suffisait parfois de se présenter avec un K-Bis pour obtenir les meilleures conditions pour son propre compte. Quant aux mandataires, ils revendiquaient des remises pouvant dépasser les 30% sur des modèles en stock.
Sébastien Rabatel d’Actu Automobile explique que « la pénurie de composants électroniques et la crise du Covid 19 ont changé la donne. Quand la production peine, l’offre devient inférieure à la demande ». Mécaniquement, la rareté impose le prix fort.
De même, « de plus en plus de constructeurs, poursuit l’auteur de l’article, tendent à ne pas pratiquer de remises et à travailler avec des prix nets. Dans un tel contexte, il leur a fallu maintenir les marges malgré la baisse de production. Les gammes ont également été réduites et les relations avec les concessionnaires sont repensées.
Comme l’annonce Actu Automobile, « ces derniers ne seront bientôt plus que des agents commerciaux, qui n’auront plus aucun pouvoir sur les prix proposés ». Et face à l’évolution vers la vente en ligne, se pose également la question de réinventer leur métier.
Les constructeurs s’orientent en effet vers le tout numérique, les ventes en ligne incluant déjà des « remises » par rapport à la vente en concession. Il n’y a donc là aucune possibilité de négociation et encore moins de vendeur physique !
Comme dans tous les autres secteurs de l’e-commerce, on peut alors imaginer que des opérations commerciales de type « Black Friday » et autres périodes pourront permettre aux automobilistes d’alléger la facture mais avec moins de choix.
Reste que chez Scotwork, nous partons du principe que tout est négociable. Après tout, acheter une voiture n’est pas acheter un jean ou un parfum ! La négociation elle aussi, tout en appliquant les mêmes techniques, saura bien aussi se réinventer, encore faut-il qu’elle trouve un interlocuteur avec lequel dialoguer ! À suivre.