La tendance était dans l’air, elle se confirme aujourd’hui. Comme l’annonce le journal Mieux vivre votre argent : « Alors que les ventes ralentissent sur le marché immobilier, les acquéreurs regagnent un peu de marges de négociation ». Au premier trimestre, elle se situait en moyenne autour de 2,5%. Les acquéreurs vont-ils enfin pouvoir à nouveau exercer leurs talents de négociateurs ?
En effet, après avoir fait longtemps fait grise mine, les marges de négociation reprennent des couleurs. Elles seraient même revenues à leur niveau de fin 2014, affirme SeLoger.com. Dans bon nombre de régions telles que l’Auvergne, le Centre, le Limousin, la réduction entre le prix affiché et le prix signé avoisine les 7%, tandis que dans les régions où l’offre est plus rare (Alsace, Haute Normandie, PACA), elle se limite à 5 %. Ce qui est quand même non négligeable et justifie d’utiliser les techniques de négociation que les acquéreurs avaient rangé au placard, tant les biens partaient au prix, pratiquement sans possibilité de discussion.
A noter également que sous l’impact conjugué de la période électorale, du retour de l’inflation, des incertitudes sur le pouvoir d’achat et bien sûr de la guerre en Ukraine, il y a un affaissement des ventes immobilières sur l’hexagone.
Entre le coup de frein sur les prix et les interrogations sur le futur, de là à dire comme l’affirme le Figaro Immobilier, que les acheteurs immobiliers reprennent le pouvoir, il y encore de la marge de progression… et de négociation ! Une certitude, les vendeurs qui s’avèrent trop gourmands, doivent reprendre leurs esprits et réapprendre à faire des concessions.
L’heure semble ne plus être aux cadeaux… sans contreparties !