Le voilà ce fameux « vendredi noir » dont les publicités nous inondent depuis quelques jours de multiples promesses de bonnes affaires. Une semaine donc noire, y compris pour le portefeuille, également suivie d’un Cyber Monday tout aussi alléchant. Comment résister et est-il possible de négocier ?
Il faut savoir ce que l’on veut ! En effet, à quoi bon s’encombrer de choses inutiles dont sous prétexte d’affaire du siècle, nous n’aurons pas l’usage. Piège à éviter : celui de l’acheteur compulsif qui ne voudra pas rater une bonne occasion, mais risque de passer à côté de ses propres objectifs et par là même, de creuser son compte bancaire plus que de raison.
Qu’est-ce qu’un acheteur compulsif ? Presque une maladie d’ailleurs parfaitement définie par les psychologues. Connue depuis le 19ème siècle (Relire Zola et Le Bonheur des dames), elle caractérise cette addiction à l’achat, imprévisible et incontrôlable. Et l’on ne peut pas dire que l’environnement favorise l’apaisement tant les sollicitations sont grandes et les démarques se remarquent à grands renforts de campagnes publicitaires.
Comment garder la tête froide ? Une fois n’est pas coutume, négocions avec nous-mêmes ! Identifions clairement nos besoins et nos objectifs, comparons ce qui est comparable sur le marché et si nous sentons prêts à faire des concessions avec nous-mêmes, mesurons-en tout l’impact et la plus-value réelle de notre projet d’achat. Car oui, c’est un projet qui mérite aussi une part de réflexion.
Que cette maîtrise de soi ne nous empêche pas de nous faire parfois plaisir mais sans nous laisser entrainer dans une spirale infernale qui ne satisfera que l’instant présent et pourrait éventuellement provoquer une gueule de bois.
Quant à la négociation proprement dite en cette période de remises voulues exceptionnelles. Si elle est quasi impossible sur les sites de ventes en ligne, quoique que certains s’y préparent à moyen terme, ou dans les grandes enseignes, elle s’apparentera plutôt à du marchandage dans certains magasins. L’on jouera donc sur les volumes, des facilités de paiement, la livraison, etc… et bien sûr, la courtoisie.
En prévision des cadeaux de Noël, de bonnes affaires sont possibles mais sachons prévoir et viser juste pour remplir notre hotte ! En bref, certes faisons aujourd’hui des courses, mais en matière de négociation, sachons aussi rester dans la course. Cela commence par soi !