L’arrivée du printemps est parfois synonyme d’acquisition immobilière… un sujet marronnier (n’en déplaise à la saison) qui bourgeonne également en conséquence : la négociation d’un crédit immobilier. Si les principes restent les mêmes, quelques nuances fleurissent au gré du contexte. Les tuyaux de CNews.
Si les taux de crédit sont à leur plancher historique, les banques ne se laissent pas pour autant convaincre facilement. Et pour les séduire, il faut avoir toutes les cartes en mains.
- On ne se présente pas à une négociation quelle qu’elle soit, les mains dans les poches. Une règle d’or surtout devant un banquier duquel l’on attend qu’il accepte de financer le projet immobilier de vos rêves. Nous prendrons donc la peine et le temps de monter un dossier et de le présenter de visu à la fois sous forme papier et numérique sous forme de clé USB et rapidement adressables. Les fichiers seront classés et nommés en conséquence dans des dossiers eux-mêmes dûment légendés. Contenu : feuilles de salaires, quittances de loyer, avis d’imposition, taxes d’imposition, relevés de compte, avoirs éventuels, etc. Comme le rappelle CNews, « cela prouve que le projet n’est pas improvisé ».
- Apport personnel. Certes les taux sont en plus bas, mais les banquiers sont de plus en plus frileux. Sans apport personnel, il est quasiment impossible d’obtenir un prêt. Les prêteurs considèrent leur risque limité avec un apport personnel d’un minimum de 10%. C’est le moment de mettre dans la balance son livret A et/ou son compte assurance vie. Un achat immobilier s’anticipe parfois bien longtemps à l’avance, une épargne à moyen terme permettra autant de se constituer que de montrer sa détermination.
- Capacité d’emprunt. N’ayons pas les yeux plus gros que le ventre au risque que le prêteur vous refuse de vous financer. Il s’agit donc de bien évaluer sa capacité de remboursement et plusieurs outils en ligne vous y aident. Une règle simple : ne pas s’endetter au-delà d’un tiers de ses revenus. « Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) vient de relever ce seuil à 35% », précise CNews, assurance emprunteur comprise.
- Modalités de crédit. Restons vigilants. Comment le crédit va vivre au fil des ans ? En cas de coup dur, est-il possible de faire une pause dans les remboursements ? Existe-t-il des modalités de report ? Peut-on moduler les échéances à la baisse. Autant de questions à se poser surtout quand l’avenir est incertain et encore plus dans le contexte actuel.
- Courtier et concurrence. La recherche de prêt est chronophage et l’offre est pléthorique. Le courtier peut permettre de gagner du temps mais aussi de l’argent… Il vous proposera du sur mesure. Si vous avez le temps, faites-jouer la concurrence, votre banquier habituel cherchera à s’aligner plutôt que de perdre un client fidèle.
Durant les rendez-vous, quelques règles simples à appliquer : la présentation d’abord, sans jouer totalement au caméléon et ressembler à votre interlocuteur, une apparence soignée mais non ostentatoire vous permettra de le mettre en confiance, tout comme la courtoisie facilitera les échanges.