Comme l’écrit Xavier Beaunieux à l’occasion de la publication du baromètre LPI-SeLoger, « pas de krach en vue » pour l’immobilier. Si durant le confinement, les ventes immobilières connurent une évidente dégringolade, avec le déconfinement, les marges de négociation semblent quant à elles se stabiliser.
Malgré le blocage de l’activité, SeLoger constate qu’après un mois de confinement, « les prix des logements continuaient d’augmenter et ne reculaient que dans une infime minorité de grandes villes ». De même, les maisons en périphérie des grandes villes continuent de séduire les citadins ». Attirance, sans doute encore renforcée pas l’effet confinement : besoin de nature. Celle-ci sera probablement encore dopée par le télétravail dont l’usage devrait définitivement entrer dans nos habitudes.
Quant aux marges de négociation, alors « qu’elles n’en finissaient pas de diminuer » observe SeLoger, « elles tendent aujourd’hui à se stabiliser pour s’établir à 3,7% du marché ». Phénomène sans doute justifié par le fait « qu’une partie des propriétaires-vendeurs préfèrent retirer leurs biens du marché plutôt que de réviser leurs ambitions à la baisse ».
Mais parfois, il vaut mieux savoir tenir que courir… Il y a toujours unne fenêtre entre ouverte pour négocier tant que celles-ci restent « raisonnées » et raisonnables !