D’après Capital, « l’éclatante santé du marché immobilier n’empêche pas les acheteurs de négocier ». Conjointement avec le magazine, le réseau des Agences 21 qui couvre l’ensemble du tissu urbain hexagonal, publie un palmarès des villes les plus négociables.
A l’heure où les prix de l’immobilier continuent de flamber et que le marché est plus que tendu avec des biens qui s’échangent rapidement, nous pourrions croire qu’il est quasiment impossible de négocier. Or d’après Antoine Laurent de capital.fr, « les acheteurs conservent de belles marges de négociation » et il n’hésite pas à qualifier les négociations de « féroces » sur le prix des appartements.
Dans de nombreuses grandes villes, grâce aux données consolidées par le réseau 21, il apparait que les rabais obtenus sont en nette progression depuis un an, avec une moyenne de ristourne obtenue en 2019 par les acheteurs de 6,2% sur le prix de vente des maisons, contre 5,3% en 2018. Concernant le prix des appartements, la moyenne des réductions du prix de mise en vente atteignait 4,8% en 2019 contre 3,7% en 2018.
Paris et Lyon restent en toute logique les villes les moins négociables avec 2,1% de différence moyenne entre le prix de vente et le compromis final. En effet, rappelle le site d’information, « la demande de logement est évidemment bien supérieure à l’offre, donnant ainsi un avantage certain au vendeur lors des négociations ».
Les cinq villes les plus négociables : Clermont-Ferrand : - 8,6%, Valence : - 7,5%, Chartres : - Nice : - 7%, Besançon : - 6,5%.
Vous êtes vendeur ? Donc en position de force. Vous êtes acheteur ? Négociez en toute connaissance de cause : évaluez avec votre banque vos capacités d’endettement, comparez ce qui est comparable (l’immeuble, le quartier, la situation), prenez en compte la date de mise en vente du bien et son état, jouez sur la date de prise des possessions des lieux… et surtout, restez courtois !