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Brexit : « renoncer à toute tactique de négociation ».

Xavier Debril
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© Pixabay

Alors que la « deadline » de la fin de la période transitoire est à peine à plus de deux mois, l’U.E. exhorte Londres à « renoncer à toute tactique de négociation ». Cet appel sera-t-il entendu ? N’est-il pas aussi une tactique en tant que tel ? Celle de la dernière chance ? Réponse dans les prochains jours avec les négociations qui viennent de reprendre… Quant aux tactiques, Scotwork vous en rappelle quelques-unes.

« Les négociations sont plus que jamais enlisées, commente le Figaro, Londres et Bruxelles sont engagés depuis plusieurs jours dans une partie de ping-pong, s’appelant mutuellement à faire un pas vers l’autre pour les débloquer ». Les négociations ont donc repris hier jeudi, et s’annoncent sur un tapis de course. Les pas décisifs attendus se prendront-ils dans ce fameux tapis ? La table de ping-pong deviendra-t-elle enfin de négociation. Malgré toutes les tactiques employées, Le tic-tac du compte à rebours du 31 décembre résonne de plus en plus fort.

Il est vrai qu’en matière de tactique de négociations, nous avons déjà été copieusement servis :

  • La valse : Certes, on veut danser ensemble mais chacun veut être le cavalier dominant de l’autre. Pour mieux jouer cavalier seul ? Chaque partie dispose d’armes dont elle se sert au moment opportun. On s’observe, on s’évalue et puis on tente de danser ensemble : un pas en avant, deux pas en arrière et ainsi de suite ou sans suite.
  • Passage en force : comment imposer sa volonté par la menace et la fermeté. Le « à prendre ou à laisser » n’est pas sans conséquences pour celui qui s’y laisse prendre pour mieux vous délaisser.
  • La défensive : uniquement centré sur son intérêt, on reste sur ses positions. Terrain d’entente plus qu’étroit, concessions anecdotiques, effets de manches pour faire pression grâce à l’opinion publique, tout est bon pour ne rien concéder… Mais de quel côté penche la balance des pouvoirs ?
  • Le bluff : Une forme de marchandage. L’une des deux parties a parfaitement conscience qu’elle est plus faible que l’autre, alors elle bluffe. Ce qui provoque la méfiance de part et d’autre… et surtout, ne plaide pas pour des relations à long terme.

Le Brexit : plus que des exemples, une expérience à suivre… Hélas, elle n’est pas de laboratoire !

 

 

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