D’après Christophe Lachnitt (superception.fr), la confiance en soi est comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise ! Sujet phare des ouvrages de développement personnel qui envahissent les linéaires des librairies, la confiance en soi est un état d’esprit incontournable pour tout négociateur tant qu’il ne le lui fait pas perdre… l’esprit !
« Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres » écrivait Goethe. C’est en effet, l’une des qualités fondamentales de tout négociateur que d’être sûr de son propos, de son fait et de ses propositions et de sa manière de les exprimer. Si l’on peut s’appuyer sur ses compétences, sur son expérience, voire sur son statut, ils ne font pas tout.
La confiance en soi, ne s’improvise pas… Elle est aussi affaire de préparation et de connaissance du dossier, de ses enjeux, de sa capacité à rebondir sur des concessions. C’est aussi une attitude fondée sur l’attention à l’autre et sur la maitrise de ses émotions. Elle se traduit donc par un comportement qui privilégie l’empathie sans écorner ses convictions, en gardant la tête froide et sans perdre de vue ses objectifs… justifiés et justifiables.
Elle doit également faire preuve de modération. Tout excès peut froisser la partie adverse, voire l’humilier. Pourtant parfois, la tentation est grande de se laisser aller à la vanité et à l’orgueil, au risque de passer à côté de ses objectifs. Quant à l’enthousiasme et ses certitudes, c’est aussi sans excès qu’il faut savoir les partager et avec le sourire.
Ainsi la confiance en soi est-elle l’expression d’un égo « bien dans sa peau » et dans son rôle, bien loin d’être sur dimensionné… Juste sur mesure !