La COP 25 s’est achevée hier dimanche avec 42 heures de retard et sur un accord minimal… Si la division règne, la planète quant à elle, continue de payer l’addition…
Audrey Garrec du Monde n’hésite pas à qualifier la COP 25 de « maudite jusqu’au bout ». D’abord refusée par le Chili, puis annulée par le Chili, finalement repliée sur l’Espagne, elle s’est achevée après une nuit blanche avec un retard de 42 heures. « Du jamais vu dans l’histoire des négociations climatiques » insiste le Monde, rappelant l’épuisement des négociateurs « pour certains, adoptant des décisions à peine lues ».
Comment justifier un tel fiasco ? « Des divisions d’ordre politique plus que techniques, une incapacité à avancer, à entrer dans le concret » en rupture avec les préoccupations des jeunes générations, les signaux d’alerte de la communauté scientifique et souligne encore le Monde « des gouvernements eux-mêmes -dans leurs discours- à agir face à l’urgence climatique ».
Pendant ces deux semaines de négociation, évoque le Figaro, « la plupart des grands pays émetteurs de gaz à effet de serre n’ont pas montré l’ambition de faire plus et plus vite contre le réchauffement de la planète qui amplifie partout tempêtes, canicules ou inondations ».
Si beaucoup s’accordent autour du fait qu’il ne faut pas baisser les bras en matière de diplomatie et de pédagogie, tous les regards se portent désormais sur la COP 26 qu’accueillera le Royaume-Uni à Glasgow en novembre 2020…
L’un des fondamentaux de toute négociation n’est-il pas de prendre en considération le contexte afin d’y adapter ses propres ambitions… Protectionnisme et œillères ne peuvent que mener droit dans le mur et la politique de l’autruche continuer de nous voiler la face pour ne pas avoir la perdre.
En attendant, pour la Terre, ce n’est décidément pas Noël !