Savoir s’excuser est plus une preuve d’humilité que de faiblesse… Reconnaitre une erreur, admettre un écart de langage peuvent relancer une négociation qui patine ou qui s’enferre dans les égos. S’excuser oui, mais sans pour autant renoncer à ses objectifs ou en faire une monnaie d’échange.
Il y a ceux qui s’excusent d’exister, qui se cachent derrière, qui les brandissent à tout va, qui grâce à l’excuse se donnent bonne conscience et puis il y a ceux qui admettent à travers elle, une erreur d’appréciation, un écart de langage… si en matière d’excuse on voit de tout à une table de négociation, la plus efficace est celle qui est sincère et reconnue comme telle.
Une excuse n’est pas un aveu d’impuissance, à la rigueur l’aveu d’une faute qui sera à moitié pardonnée dirait l’adage, certainement un signal d’une volonté d’aller vers l’autre et d’empathie en lui signifiant que la discussion peut reprendre sur des bases saines et solides. Mais attention à ne pas surenchérir par une nouvelle excuse, la relation de confiance risquerait alors d’en pâtir, tout comme votre crédibilité.
Autoflagellation inutile et vain que de revenir sur des excuses… Sous aucun prétexte, elles ne doivent vous victimiser ou laisser la porte ouverte à une quelconque domination du genre concéder plus pour recevoir moins. Elles n’empêchent par la détermination et la fermeté, elles sont juste preuve de savoir vivre, plus que de savoir-faire. Le premier relève uniquement de la courtoisie et de la bonne intelligence ; le second de votre expertise, pas de la manipulation elle non excusable.
La seule bonne excuse que l’on puisse se trouver, c’est la vraie et la plus sincère ! Mais le mieux n’est-il pas de ne jamais se retrouver en situation de s’excuser…