Frais bancaires, un tiers des Français estime nécessaire de les négocier mais la majorité répugne à le faire. Et pourtant, il n’y a pas de petites économies.
Cette semaine, de nombreux journaux se font l’écho d’un sondage d’Opinionway réalisé pour Fortuneo. Celui-ci montre clairement que nos concitoyens n’aiment pas négocier leurs frais bancaires. En effet, si un Français sur trois juge cette négociation nécessaire, ils sont 59% à déclarer na pas aimer s’y soumettre. Une réticence qui semble paradoxale, tant l’habitude de négocier est presque devenue une seconde nature dans la vie quotidienne.
Comme l’évoque Capital, « quand il s’agit de se confronter à son banquier, la grande majorité estime cet acte désagréable, compliqué, voire fatiguant ». Seulement 5% y prennent du plaisir. Et pourtant, les sondés admettent avoir déjà négocié leur taux de crédit ou d’assurance, les frais de découvert, les prix de la carte bancaire et autres commissions facturées pour les retraits et paiement effectués à l’étranger.
Alors pourquoi cette réserve à négocier les frais bancaires ? Une soumission inconsciente au costume cravate de l’institution bancaire, à l’instar de la soumission à l’autorité de la blouse banche telle que démontrée dans les expériences de Milgram ? Une certaine complexité de l’information difficile à décrypter ? La flemme, voire la peur ? Voire, une idée reçue confondant négociation et marchandage ?
Prenons notre courage à deux mains : un petit travail d’investigation et de comparaison avec d’autres établissements, un rendez-vous toutes les cartes en main et toujours de la courtoisie… Vous avez tout à y gagner comme votre banquier à tout à gagner avec votre fidélité.
Frais bancaires, faites-en un peu moins les frais !