Dans l’immobilier, les marges de négociation sont de plus en plus ténues et les biens partent souvent au prix demandé tellement la demande est forte. Julien Pompey du journal La Provence nous livre cependant quelques conseils et astuces, histoire de se dire que quand l’on est attentif et téméraire, on peut négocier. Même sous le soleil du midi, où les prix sont élevés et peu discutés. Synthèse.
- Toujours connaître le marché et comparer le bien à d’autres. Précieux indicateurs pour voir s’il est surcoté et donc négociable : le quartier, l’étage, l’orientation.
- Sa date de mise en vente. Si elle dépasse trois mois, une décote de 10% pourrait selon le journal être envisageable.
- Des défauts qui plaident en votre faveur : peu de lumière (-5%), un étage élevé sans ascenseur, des travaux de rénovation qui selon peuvent faire gagner de 10 à 20% sur le prix demandé. Sans oublier, la performance énergétique qui peut gravement impacté les coûts envisagés.
Un principe : qui ne tente rien n’a rien. Une belle affaire semble aujourd’hui relever de l’utopie. Faire une bonne affaire ? Il faut oser la négocier, même parfois au risque d'être pris de vitesse. Tout est question de priorité, de mesure et donc de sagesse.