Publiés en juin dernier, les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger indiquent clairement que les marges de négociation retrouvent « un niveau normal » : 4,2%, tous logements confondus.
En avril, elles étaient plutôt minces, « mais voilà que les marges de négociation, dont peuvent l’objet les prix des appartements dans l’ancien retrouvent un peu d’épaisseur », constate seloger.com. Ce ressaisissement se justifierait par le « ralentissement général de la hausse des prix de l’immobilier et le ralentissement de la demande qui s’ensuit » précise le site.
Quant aux prix des maisons, rien de neuf sous le soleil qui chauffe de plus en plus, ils restent fortement négociables. Régions où les ristournes concédées par les vendeurs sont les plus élevées : Haute Normandie = 7,1%, Pays de Loire = 6,8%, Bretagne = 6,6%.
Reste que les marges de négociation sont toujours compliquées dans les régions où la demande est très forte : Ile-de-France = 2,9%, Rhône-Alpes = 2,6%, Midi-Pyrénées = 2,5%.
Recommandation si vous souhaitez acheter entre particuliers : un vendeur a toujours tendance à surestimer son bien, bien connaitre le marché local est essentiel avant d’entreprendre toute recherche. De même, celui-ci pourra anticiper une marge de négociation en gonflant son prix de 5 à 10%.
Une règle de base : le prix réel compte plus que le rabais obtenu !