Cadre et Dirigeant Magazine vient de publier une enquête sur les métiers pour lesquels les négociations de salaires sont à l’avantage des candidats. Synthèse et conseils.
S’appuyant sur une étude réalisée par le Cabinet Robert Half, Alain Le Drit dresse la liste de ces métiers « bankables » qui « contribueront à la transformation des entreprises en adéquation avec les bouleversements sociétaux et technologiques » et qui vont donc prendre de plus en plus d’importance.
- Responsable RGPD/DPO (délégué à la protection des données). Salaire annuel : 70 000 à 100 000 euros.
- Financial Planning & Analysis Manager (FP&A Manager). Salaire annuel : 42 000 à 90 000 euros.
- Data Analyst (Analyste de données). Salaire annuel de 47 000 à 65 000 euros.
- Développeur Web. Salaire : de 37 000 à 69 000 euros.
- Juriste en Droit des Affaires et Compliance (lancement d’alerte). Salaire de 36 000 à 70 000 euros.
- Comptable Général. Salaire de 25 000 à 67 000 euros.
- Gestionnaire Administration des Ventes (ADV). Salaire : de 24 000 à 35 000 euros.
Fait incontestable pour les nouvelles générations : la qualité de vie prime, y compris dans le cadre professionnel. Les exigences salariales ne sont donc pas tout. Il faut savoir se vendre du côté du recruteur comme du candidat. Ainsi, la négociation salariale va au-delà du salaire proprement dit : avantages périphériques (crèche, conciergerie, voiture de fonction…), aménagement du temps de travail, télétravail, intéressement, etc.
> Quelques conseils :
- Viser juste : savoir et pouvoir concrètement démontrer dans quelle fourchette de salaire, l’on se situe.
- Prioriser et hiérarchiser ses exigences. Un inventaire à la Prévert n’a ni queue, ni tête et peut avoir un effet repoussoir.
- Valoriser ses concessions. Il faut savoir céder sur certains points au profit d’autres.
- Pas d’arrogance : la rareté est précieuse mais l’oiseau rare ne doit pas scier la branche sur laquelle il se croit confortablement assis.
Tout est dans la réciprocité gagnante...