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Arnaque à la renégociation des prêts immobiliers.

Thierry Bongat
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© Pixabay

Dimanche dernier, le JDD publiait une courte mais édifiante enquête sur les arnaques aux prêts immobiliers. En effet, de plus en plus de clients floués portent plainte contre des sociétés censées renégocier leurs conditions d’emprunt.

Si le calcul du taux effectif global (TEG) reste quelque peu opaque, certains arrivent cependant à le décortiquer et en cas d’erreur arrivent à le renégocier ou à le contester en justice avec de « substantielles économies pour l’emprunteur » souligne le JDD. Partant de ce constat, cette « renégociation » est devenue un douteux fonds de commerce qui touche aujourd’hui le fond entrainant dans son sillage des milliers d’emprunteurs.

Principe tel qu’expliqué par l’hebdomadaire citant l’une des entreprises mise en cause : « contre le versement de 2 700 euros minimum (selon les clients), la société faisait diagnostiquer un prêt par des experts financiers et recourait à des avocats pour le contester en cas d’erreur de calcul. Pour couvrir les actions en justice, le client devait remettre au pot la somme équivalente au premier versement, cette avance devenant remboursable en cas de perte du procès », cela étant à priori garantit par une assurance. Mais à partir de 2016, les banques se sont mises à gagner contre les emprunteurs et le système s’est effondré.

Attention donc au miroir aux alouettes quel qu’il soit. Même si l’on pourrait exiger plus de transparence dans le calcul du TEG, il vaut mieux encore s’adresser à des banques dignes de ce nom plutôt qu’à des officines qui promettent plus qu’elles ne tiennent.

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