De nombreux journaux et sites immobiliers se font actuellement l’écho de la montée des prix de la pierre. De fait, les marges de négociation se réduisent tant la demande est de plus en en plus forte… Alors, acheter à n’importe quelles conditions ou tenter aussi les vôtres ?
« Il est de plus en plus dur de négocier le prix d’un logement » nous interpelle Xavier Beaunieux sur seloger.com, tout en rappelant que depuis quelques mois, les rabais négociés sont loin d’être significatifs.
En effet, les marges de négociation continuent de faire du rase-mottes. En cause : la peur de manquer l’appartement ou la maison de ses rêves qui incite donc à acheter au prix demandé.
Le journal précise que les rabais concédés par les vendeurs sont en moyenne de 3,5% pour les appartements et de 5,1% pour les maisons. Cet écart s’expliquant par des prix de vente restés hauts assez longtemps pour les maisons, tandis que ceux des appartements ont plutôt été modérés.
Alors acheter oui, mais sans s’abandonner aux seules conditions de l’acheteur… Si les taux d’intérêts sont encore incitatifs, ce n’est pas une raison pour se précipiter et acheter les yeux fermés… Tout est et reste négociable ! Tant que l’on reste dans la mesure et que l’on ne succombe pas à l’affect, y compris du côté de l’acheteur.
Tout est dans la préparation, nous ne le dirons jamais assez ! Savoir sur quel paillasson vous posez les pieds consiste déjà à connaître le secteur, les moyens de transports proches, les commerces ou pôles d’intérêts à proximité, bien sûr le prix moyen du mètre 2 et à consulter les annonces similaires.
Le logement retient votre attention ? Ne laissez pas éclater votre enthousiasme. Gardez la tête froide, jugez plutôt de son état et des éventuels travaux qui vous attendent et qui pourront vous servir d’arguments pour tenter d’obtenir une baisse.
Jouez également si vous le pouvez, sur la qualité de votre offre : elle est certes plus basse que le prix demandé, mais sans conditions suspensives, elle peut faire la différence.
Ne tombez pas dans le piège du « nous attendons deux offres dans les prochaines heures »… Un grand classique… Donnez-vous le temps de réfléchir… un temps crédible bien sûr. Ne tombez pas dans le panneau des cache-misère que sont les qualificatifs outranciers et les grands mots qui habillent les murs de trompe l’œil.
Un dernier conseil : une apparence qui donne confiance et une attitude toujours courtoise. Et bien sûr sachez écouter, y compris la vie de votre interlocuteur, tout en relevant les signaux qui vous permettront d’influer sur le prix.
Bonnes visites !