Le Huffington Post a interrogé trois chasseurs d’apparts à Paris et en province afin qu’ils délivrent quelques conseils pour négocier un achat immobilier.
- Être le premier à visiter et à faire une offre. Cela implique d’être parfaitement identifié par le réseau local d’agences immobilières. En effet, les agences contactent directement leurs prospects avant de mettre leurs annonces en ligne.
- Avoir une simulation de prêt bancaire sur soi. Cela peut éviter de passer pour un « touriste » et peut permettre de faire une offre jusqu’à 15% en dessous du prix.
- Ne jamais dire que l’on débute sa recherche. Pour être pris au sérieux, il faut avoir l’air décidé à acheter plutôt que d’être dans une recherche dite "en entonnoir".
- Demander si le bien est en vente depuis longtemps ? Inutile selon les professionnels ! L’agent répondra toujours pas la négative. S’il répond par l’affirmative, ce qui serait rare, le bien est en vente depuis plus d’un an, donc il y a de la marge pour négocier.
- En cas de présence des propriétaires lors de la visite, dire à l’agence de les occuper, afin de ne pas se laisser polluer l’esprit par des détails qui ne vous feraient pas voir l’essentiel.
- Respecter les propriétaires. Comme dans toute négociation, il faut savoir rester courtois et user de diplomatie. Ne pas se faire apprécier, c’est risquer de ne pas faire le deal.
- Argumenter la négociation. Chiffrer ses revendications, se faire accompagner d’un architecte ou d’un artisan.
- Entre particuliers, ne pas hésiter à faire une offre agressive. Sans intermédiaire pour « calmer le jeu », les particuliers ont tendance à sur-estimer leur bien. On peut toujours tenter une offre à 10 à 15% en dessous du prix.
- Le coup de fil du lendemain : un piège facile à éviter. Une fois l’offre effectuée, l’agent rappelle le lendemain pour dire qu’il y en a déjà une au prix, un moyen classique pour faire grimper la vôtre. Restez ferme.
Pour en savoir plus, consultez l'article du Huffington Post.
Nos conseils :
Vous avez trouvé l’appartement de vos rêves ? Vous êtes prêts à faire une offre ?
Exprimez-la à l'oral mais formulez-la vite par écrit en l’assortissant d’une durée limitée dans le temps : 48 h.
Vous souhaitez « casser » le prix ? Ça passe ou ça casse ! Une marge de négo est toujours possible. Tout est dans l’appréciation de la rareté du bien et de son juste prix.
À vous également de savoir jouer sur l’argument des conditions suspensives ou non… Des arguments autres que financiers sont négociables : la disponibilité, des meubles et équipements, la reprise du bail d’une location de parking, etc., il y a toujours des concessions à « monnayer ».
Bonne chasse !