Parmi les « négobjets », le stylo est incontournable. Il signe une généreuse attention au pied du sapin et entérine un accord au bas d’un contrat !
Comme l’affirme Jacques Séguéla, « le stylo pourrait être au pouvoir ce que la Rolex est à la réussite professionnelle ». Il est vrai qu’il outrepasse sa fonction première d’instrument d’écriture, fonction pour le moins mis à mal par l’usage du clavier.
Mais si le stylo demeure et défie les modes, c’est parce qu’il sacralise la fameuse signature obtenue souvent après des mois d’âpres négociations. Ici un important traité international ou commercial, là une cession d’entreprise ou un accord commercial; plus instrument de pouvoir que d’écriture, il est parfois d’usage que le propriétaire l’offre à son cosignataire en souvenir de l’événement.
A chacun son style et son stylo, au gré du papier utilisé, à plume, roller ou bille. S’il n’est pas destiné à faire couler beaucoup d’encre sur le papier, le bel outil contribuera en revanche à jeter l’encre sur de nouvelles perspectives… et au pied du sapin à faire un plaisir indéniable à ceux qui le brandiront tel un sceptre ou qui lui confieront leurs pensées les plus intimes.
Le conseil de Scotwork : pour votre prochaine négociation, peu importe le flacon, du moment que vous avez les bonnes cartouches !