La saga de la formulation des prix continue… Après l’impact psychologique des prix précis à la décimale près, intéressons-nous aux prix ronds qui, surtout dans le secteur de l’immobilier, permettent d’arrondir les angles d’une négociation. En bref, « pour bien vendre son logement, mieux vaut privilégier les prix ronds » titrait encore Jean-Bernard Litzler dans le Figaro Immobilier du 18 novembre.
« Une étude américaine suggère qu’un vendeur affichant un prix trop précis s’expose à une plus grande négociation qu’avec un tarif arrondi », précise Jean-Bernard Litzler. S’il peut intimider les néophytes, les connaisseurs ne se laisseront pas impressionner. En effet, ils considéreront un excès de précision comme un coup de bluff, ce qui les incitera à négocier encore plus.
En France, les professionnels adoptent la même position. En dehors des biens de faiblevaleur (parking et petite surface en zone non tendue), le vendeur devra procéder par palier de 5 000 ou 10 000 €. Un prix tarabiscoté manquera donc de sérieux et attirera même la suspicion.
Si un prix rond permet de rondement mener une négociation, le journaliste du Figaro, rappelle qu’il est aussi soumis à des seuils psychologiques. Tout en pratiquant la même rondeur, le prix devra s’afficher légèrement en dessous par rapport à son juste prix. Exemple : Pour un prix de 200 000 €, afficher 199 000 €, plutôt que 201 000 €. Ce qui reste cohérent et également plus vertueux sur le plan d’une alerte internet fixée au maximum à 200 000 €. De même, cet effort déjà consenti par le vendeur, calmera les velléités de négociation de l’acheteur.
Mieux vaut donc l’atout prix que l’à "tous" prix !
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