La réforme de la commande publique accorde une large place à la négociation. Ainsi, dans le décret n° 216-360 du 25 mars 2016, le verbe « négocier » est-il cité six fois et le mot « négociation » trente-six fois ! Si elle s’impose donc dans les textes, comment va t-elle se traduire dans la réalité ?
Sébastien Taupiac, Directeur délégué à l’innovation à l’UGAP (la seule centrale d’achat public française), revient sur le site weka.fr sur cette réforme, son application, ses enjeux et ses risques.
« En résumé, constate-t-il, cette réforme vise à donner à un acheteur public plus professionnel et plus responsable davantage d’autonomie et de possibilités d’actions en amont (consécration du sourcing), pendant les procédures (simplification des démarches, rattrapage d’offres et négociation) mais davantage de contraintes en phase d’exécution (évolution des avenants et clauses d’évolution), phase la plus à risque en matière de corruption ».
L’auteur insiste sur le fait qu’il y a une véritable appétence pour la négociation de la part des acteurs concernés, celle-ci serait cependant mal maitrisée…
Par timidité ou manque d’expérience ?