« Migrants contre banquiers ». Tel est le titre de l’article de l’incontournable et jubilatoire lettre d’information TTSO (pour vous abonner, cliquez ici, c’est gratuit) qui relaye une interview d’Emmanuel Macron publiée par le Financial Times hier jeudi.
Notre ministre de l’économie avertit que "le jour où cette relation (UE-UK) sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais" (= ne seront plus retenus à la frontière).
Et comme si ce premier avertissement ne suffisait pas, il ajoute qu'il accueillera avec plaisir les banquiers de la City en mal de marché unique. Paris deviendrait-elle alors la première place financière européenne ? Alléchant non ? Elle détrônerait ainsi Londres qui, comble du paradoxe, surfe sur cette pôle position, alors que l’Euro n’y a cours.
Macron, ou l'art de la négociation en douceur conclut avec humour TTSO.
Il faut croire que la menace s’est avérée payante, puisqu’en fin de journée, le Royaume-Uni annonçait qu’il allait débloquer 22 M€ cette année pour aider la France à gérer la crise des migrants.
Vive l’entente cordiale !
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