Si la négociation est loin d’être un art martial, elle demeure néanmoins un art, du moins une joute, nous l’espérons verbale, dont chaque partie sortira gagnante. La fameuse logique gagnant gagnant ! « Négosumo » ou « négojudo » ? Choisissez la bonne posture !
Alors si les prises de becs valent mieux que les prises de mains, l’on peut parfois s’aventurer sur les tatatamis de la métaphore quand certains profils de négociateurs entrent dans la peau d’un sumotori (sans nécessairement la corpulence) ou d’un judoka (au kimono pourquoi pas entre ouvert sur ses plaquettes abdominales de chocolat).
Principe du Sumo : dans un cercle précis, déséquilibrer son adversaire et le pousser en dehors dudit cercle à force de poussées et de corps à corps. Certains abordent la négociation de cette manière, comme si la table de négociation s’apparentait à notre fameux cercle. Objectif : vous en faire sortir totalement vidé sur le plan émotionnel certes, mais également concret. En bref, vous aurez tout perdu.
Si tout le monde connaît les règles du judo, nous en retiendrons en ce qui concerne notre propos, que l’un des fondements de ce sport est de savoir utiliser l’énergie de l’adversaire à son avantage.
Notre conseil : sachez donner à la partie adverse ce qu’elle souhaite mais à vos conditions… et pas besoin de ceinture noire pour cela ! Alors face aux poussées d’un « négosumo », renversez la vapeur à votre avantage en bon « négojudo » !