Il y a des mots qui fâchent, d’autres qui font du bien… comment tourner la bonne phrase et sept fois sa langue avant de s’exprimer ? « Les mots pour réussir ensemble », un livre de François Laure et Jansky Jarocki (Editions Dunod), à bien lire avant de bien dire.
Et puis, il y aussi les expressions qui vous tue le moral. Pertinent, le très tonique « Ne me dîtes plus jamais bon courage » de l’entrepreneur Philippe Bloch qui décortique le « parler triste » pour que le bonheur devienne à portée de mots.
Mots à maux !
Comme le rappellent les auteurs des "mots pour réussir ensemble", « à notre insu, nos conversations sont émaillées de phrases nocives pour la relation. C'est le comble... puisqu'en les exprimant, nous croyons au contraire faire preuve de bienveillance et d'ouverture. »
Oups ! Qui croit bien dire, peut médire ou que son interlocuteur y trouve à redire ! Il y en a en effet des routines verbales ou des formules standards qui peuvent avoir un effet dévastateur. Ambition de ce livre : vous permettre de trouver le mot juste pour construire des relations plus naturelles et vraies.
Grâce à des exercices simples et ludiques, apprenez à :
- parler dans le respect de l'autre, sans vous censurer ;
- être rigoureux, sans brider votre sensibilité ;
- faire preuve de diplomatie, sans sacrifier votre identité ;
- parler avec force, sans empêcher l'autre de s'exprimer ;
- gagner en conviction, sans vous forcer
A lire donc, pour éviter que vos mots ne deviennent des maux, bien au contraire de « bons mots ».
Ces expressions toutes faites qui ne font pas la fête au moral.
Lecture et propos complémentaires avec « Ne me dîtes plus jamais bon courage » ou lexique anti-déprime à l’usage des Français » de Philippe Bloch aux éditions Ventana ou poche. L’auteur y décortique une douzaine d’expressions qui inconsciemment nous pourrissent la vie au quotidien et nous font sombrer dans le défaitisme le plus absolu.
"Bon courage, ce sera tout, un « petit » café, ça ne marchera jamais, à l’étranger..."
Autant d’expressions qui rongent le moral et qu’il faut apprendre à balayer de son vocabulaire… Et en plus c’est contagieux.
Autant de formes de défaitisme et fatalisme à la Française, que Philippe Bloch illustre à merveille dans un entretien au Figaro à travers un exemple : « L’expression américaine « take a chance » se traduit en français par « prendre un risque ».
C’est tout dire du travail que nous avons à faire sur nous-même. Un travail décomplexé car ne nous ne manquons pas de talents et d’atouts.
Vous l’aurez compris en lisant ce livre, et même si nous sommes le premier jour de la semaine, ne dîtes plus : "ca va comme un lundi !"
Pour vos négos, chosissez les bons mots et expressions... une partie de plaisir qui vous donnera confiance !