A l’heure où la circulation dans Paris devient non négociable, à lire dans la Croix (cliquez ici) l’interview d’Alain Dejammet, par François d’Alançon, ambassadeur de France, notre représentant permanent auprès de l’ONU… Analyse au plus haut niveau des négociations multilatérales qui débutent aujourd’hui, première journée de la Cop21…
A retenir : « Toute négociation, qu’elle soit bilatérale ou multilatérale, a pour objectif de parvenir à un accord, c’est-à-dire de satisfaire l’ensemble des parties. La première caractéristique de la négociation multilatérale, la plus évidente, c’est le nombre, qui rend l’exercice plus complexe et imprévisible et implique de faire des compromis.
En même temps, le nombre permet la recherche d’alliés pour former des coalitions et construire des majorités. Dans une négociation bilatérale, la partie la plus faible n’a souvent le choix que de céder quand il est seul face à un interlocuteur très puissant. »
C’est un peu comme une partie de jeu de Risk. Sauf qu’il ne s’agit pas là d’un jeu de société mais plutôt sociétal… et que les enjeux sont bien plus importants que l’occupation d’un dimanche presque hivernal où à défaut des véhicules, ne circulent que les bonnes idées pour changer l’avenir de la planète. Comme le dit le slogan de la COP 21 : plus tard ce sera trop tard.
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