Vous y êtes ! La négociation fut âpre mais l’accord est enfin conclu. Chacun retourne à sa base et il vous appartient de confirmer et de restituer par écrit à la partie adverse les modalités de l’accord et donc de la transaction.
Dans ce moment de restitution, la tentation peut guetter. Insidieuse, elle s’infiltre doucement dans votre esprit : « et si je glissais un petit quelque chose à mon avantage, ils n’y verraient que du feu… » mais c’est le feu du dragon qui vous attend en retour ou plutôt un retour de flamme…
Alors ne vous laissez pas envahir par le sournois diablotin qui vous pousse au mieux, à reprendre la négociation à zéro ; au pire, à commettre l’irréparable.
Si quand même, vous lui cédiez et que vous adressiez à vos interlocuteurs une version « repensée » dans votre sens, ce serait un « accord biaisé » donc par définition fallacieux et par voie de conséquence, à vos risques et périls.
En revanche, il peut arriver que l’on se trompe ou qu’une ambiguïté traine dans vos notes suggérant deux interprétations possibles : l'une vous avantage, l’autre avantage la partie adverse. Le mieux à faire avant d’adresser tout écrit : contactez la partie adverse pour lever toute équivoque et vous mettre en phase avec son interprétation.
Personne ne vous reprochera une hésitation, bien au contraire !
Retrouvez tous ces conseils et astuces sur l’application Scotwork bientôt disponible et réservée en exclusivité aux personnes qui ont participé à nos stages.